Aktau, premiers pas au Kazakhstan

Après ces quelques jours passés ensemble sur le bateau, toute la troupe décide de se poser au même endroit le soir. Mais pour le moment, la mission est de récupérer les véhicules qui sont encore sur le bateau. Les américains avec leurs vélos ont pû les récupérer assez vite par contre, les véhicules motorisés c'est une autre histoire... On va les attendre tout l'après-midi de 14 heures à 21 heures... On les verra passer de temps en temps, des papiers dans les mains avec des tampons partout, en fait, ils vont d'un bureau à l'autre et doivent collecter les tampons dans un ordre bien précis et pour ovbtenir le tampon, il faut de temps en temps payer! Et si il y a une erreur, c'est la cata... Leur mission est d'obtenir le tampon rouge final qui permet l'ouverture de la barrière. Il fait chaud, les heures passant, les erfs sont mis à rude épreuve... mais tout le monde récupère enfin son véhicule en début de soirée.

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On charge les vélos des américains sur le Land Rover des anglais et on s'entasse tous dedans (les américains et moi). Le convoi peut enfin commencer! smile Les gens sont surpris de voir débouler un convoi aussi hétéroclyte : un Land Rover, une Traction, une Acadiane et une moto au milieu de tout ça! smile Les gens klaxonnent, nous saluent, nous prennent en photo, c'est du pur délire!

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Après avoir changé de l'argent et fait les courses en prévision de ce soir, nous cherchons un endroit où nous poser. Finalement un gars en moto nous rejoint et après discussion, il nous trouve un endroit impeccable, en effet, il a un copain qui dirige le club nautique de la ville et on peut s'y installer sans problème. Cool smile Les tentes sont dépliées sur les voitures ou dans le sable. Eva et moi choisissons de dormir directement sur la plage. Puis, vient l'apéro et le repas, on passera vraiment une excellente soirée tous ensemble!

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Le lendemain, l'équipe en vieilles voitures doit reprendre la route pour tenir les délais en particulier pour les visas et nous les laissons partir en début de matinée. Pour préparer la suite, nous faisons un tour et les maéricains et moi réservons un billet de train pour des destinations différentes. Mon visa est encore valable une dizaine de jours et je dois encore traverser le pays! L'après-midi, nous le passerons à glander et à nous baigner tant il fait chaud!

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Puis le lendemain, nos routes se séparent. Jenny et Oly, les anglais me conduisent à la gare et nous arrivons 1 heure quinze avant le départ du train. Je leur paie à manger et boire et ils s'en vont. De retour dans la gare, il me reste encore 1 heure à attendre, je vois un train ayant pour destination, Akobe, la ville que je vise. Je demande si c'est mon train et les gens me font signe que oui et de courir! Je monte dans le train, les portes se referment et le train se met en branle. Après réflexion, les horaires de train sont ceux de la capitale (qui a un décalage d'une heure par rapport à ici)... Grrr, satané pays avec plusieurs fuseaux horaires (c'est comme en Russie)!

Je vais bientôt repartir, je vais essayer de finir de mettre à jour avant, mais c'est pas gagné....raaaah!

Petit tour en train pour rejoindre Hazrat-e Turkestan

Après un mois de silence radio pour cause de vacances, me voilà de retour! J'en profite pour rattraper mon retard avant de repartir en Ouzbekistan dans une semaine ou deux.

Dans mon article précédent, je venais de monter dans le train de justesse. Tout dégoulinant de sueur, je me rends compte que je dois traverser une dizaine de wagons pour rejoindre ma place. Cela me prendra pas mal de temps, le train étant bondé, et l'allée pas très large, je passe tout juste avec mon sac à dos. Cette traversée me permet un premier contact avec la faune locale. Les gens me regardent passer comme si j'étais un extra-terrestre mais personne ne m'abordera finalement. Il fait super chaud dans le train, une chaleur moite, tous les hommes et enfants comatent torses nus, shorts et tongs.

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Des familles mangent de leur coté, et des vendeurs ambulants défilent et proposent de tout : à boire bien sûr, mais aussi des trucs à manger, des vêtements, des jouets pour les enfants, etc. A ma place, je fais comme tout le monde, je fais tomber la chemise et m'installe sur le lit. Autant se mettre à l'aise, un voyage de plus de 50 heures m'attend. A chaque gare, les gens descendent du train car il y a toujours tout un tas de personnes qui vend à manger (généralement chaud). J'y achète des mantis (sorte de ravioles fourrés avec de la viande et des légumes). C'est plutôt bon d'ailleurs (et pas chers)!

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Le paysage à la fenêtre est assez monotone, de la steppe, de la steppe et encore de la steppe! De temps en temps, on y voit quelques chameaux en liberté, mais ca s'arrête là...

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Au bout de 50 heures dans son jus, ça fait vraiment du bien d'arriver à destination : Turkestan, il s'agit d'une ville au milieu du Kazakhstan réputée pour son mausolée, ce qui en fait un lieu de pélerinage très important en Asie centrale. A peine descendu du train, un chauffeur me propose ses services. Je suis fatigué, la journée s'échève, j'ai pas envie de marcher les 5 kms qui me séparent du centre ville, alors je négocie et accepte la proposition. Arrivé à l'hotel, je prends une chambre. Je demande pour la douche, le parton me dit qu'il y a un petit problème mais que ce sera bon demain. Je suis plus à une nuit près, je peux attendre encore un peu ça ne changera pas grand chose à mon état. Après un petit tour en ville de nuit, je rentre à l'hotel me coucher.

Le lendemain matin, je vais voir le patron pour la douche qui, tout gêné, me dit qu'il n'y a pas d'eau.... et me montre une cinquantaine de bouteilles de coca, sprite remplie d'eau. Ok, j'ai compris :( De toute façon, il faut vraiment que je me lave maintenant. Finalement, même si ce n'est pas très pratique, que l'eau est froide, et ben ça m'a fait vachement de bien de retrouver un semblant de propreté! smile Je vais pouvoir visiter le mausolée maintenant, le seul intérêt touristique de cette ville. C'est vrai que le monument est assez impressionnant et plutôt joli!

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Je passe ensuite l'après-midi en ville avec un marginal plutôt alcoolique qui me tiendra compagnie. On a vu mieux, mais j'ai pas vraiment réussi à m'en défaire. Au début, il paraissait assez sympa, mais il est devenu vite lourd en fait... La seule solution a été de rentrer à l'hôtel mais au moment de se quitter, il a essayé de me taxer de l'argent de façon agressive. Je lui réponds non de manière calme mais il s'énerve. Un ton ferme et un regarde dur lui a fait comprendre de manière claire ma réponse.

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Le temps de faire mon sac, et je prenais une marshutka pour la gare avec l'aide du patron de l'hôtel qui a été bien cool! J'arrive avec plus d'une heure d'avance (chat échaudé craind l'eau froide) mais finalement, je suis maintenant dans le même fuseau horaire que la capitale, donc pas de décalage...

Almaty, l'ancienne capitale kazake

Me voilà monté dans le train pour Almaty, la plus grande ville du Kazakhstan qui était aussi la capitale avant que le président, Nazarbayev, décide de la déplacer à Astana en 1997. C'est aussi ma dernière étape en Asie centrale, car il va être temps pour moi de regagner l'Europe pour assister au mariage de mon frangin en Pologne.

Cette fois-ci, j'ai pris la 2ème classe (et pas la 3ème comme mon précédent voyage) pour un peu plus de confort. En fait, ce sont des compartiments de 4 personnes avec une porte et je me retrouve avec un couple et leur enfant. Après quelques minutes, le temps de faire mon lit, ils me convient à partager leur nourriture et cela permet de faire connaissance (en russe bien sûr). La conversation est pas aisée mais on finit toujours par se comprendre et coup de bol, la femme parle un peu d'anglais mais n'ose pas trop. Après quelques heures, on sait ce que chacun fait, et la petite fille joue avec moi et me lit sa BD en russe smile Pour le repas du soir, je descends du train à une gare comme d'habitude et part en quête d'une mémé qui me vendra des mantis. Y'a pas à chercher loin, il y en a tout le long du quai en fait. J'en prends pour tous les 4 avec une bouteille d'or. De leur côté, la famille a ramené du poulet, du pain, et nous partageons tout cela gaiement. Les voyages en train, ca a quand même quelque chose de cool! Le trajet durera seulement une vingtaine d'heures, le soir, je profiterai d'un magnifique coucher de soleil pour prendre quelques photos et rêvasser à la fenêtre grande ouverte du train. Il fait frais, c'est beau, les cheveux au vent, je profite de cette liberté avec insouciance, c'est beau la vie, non ? En tout cas, j'adore smile

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Puis on arrive à Almaty plus ou moins à l'heure, je crois. De toute façon, j'en sais rien, j'ai pas de montre et je m'en fout. Il faut que je gagne le centre ville car le train ne s'arrête pas à la gare centrale, ca aurait été trop facile... J'évite les chauffeurs de taxi comme la peste et cherche un bus pour y aller mais la tache se révèle plus difficile que prévu mais finalement, un chauffeur de taxi m'aide à trouver le bus et va enfin améliorer ma vision très négative sur eux! Une fois, dans le centre, direction l'hôtel le moins cher du Lonely Planet. C'est une partie d'une résidence universitaire qui est loué aux voyageurs. C'est pas le grand luxe, ce sont des chambres de 4 lits plutôt grises et tristes et les salles de bain communes sont tout au bout du couloir, mais pas de douche... Puis, je pars faire une visite de la ville qui finalement se révèle plus surprenante que ce que je m'y attendais, mais plutôt du mauvais côté. C'est en fait, une ville moderne européenne sans charme. Fini les Ladas, les rues défoncées, les trottoirs en terre... J'erre dans les rues, prends quelques photos mais y'a pas grand chose d'intéressant à part la splendide cathédrale colorée.

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Durant ma balade, je tombe sur une situation qui m'a fait marré : 4 policiers qui s'arrêtent devant un stand de tir pour commenter. Ils sont bien restés là une dizaine de minutes smile

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Le lendemain, je décide de quitter Almaty pour la journée et d'aller me balader dans les montagnes surplombant la ville. C'est en fait, le lieu de promenade des citadins et nous sommes dimanche, je me retrouve en fait en pleine cohue. Une fois, la haut, la vue est belle mais sans plus... Je retourne en ville un peu amer... Décidément, ce pays ne m'aura pas tellement plu, heureusement que je n'avais qu'une dizaine de jours à y passer.

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Le dernier jour avant de prendre un vol pour Kiev (Ukraine), je croise 2 français paumés, le nez dans le Lonely Planet. Ils cherchent le même hôtel que moi, je les guide. Sur le chemin, nous faisons connaissance, ils sont cousins, la fille s'appelle Élodie et lui Samir puis je leur fais visiter la ville toute la journée puis finalement on se sépare : ils vont à l'office de tourisme pour réserver une randonnée clé en main, tandis que moi, je retourne à l'hôtel chercher mon sac avant de rejoindre l'aéroport. En fait, mon avion est le lendemain matin à 7 heures, j'ai choisi l'option de squatter l'aéroport la nuit car il n'y a pas de bus à cette heure-ci... Il est 21 heures quand je débarque dans le terminal sous une pluie battante. Chaque siège est séparé par un accoudoir, impossible de s'étaler sur plusieurs sièges, j'essaie de faire une sorte d'oreiller avec mon sac et m'affale tant bien que mal. La nuit sera longue, je dormirai quelques heures, réveillé régulièrement par les passages des voyageurs qui vont et viennent puis finalement, 5 heures du mat', je procède au checkin assez crevé... Heureusement, ils me font pas chier à la douane, la fatigue n'aurait pas aidé pas pour négocier! Ahlala, c'est pas toujours drôle la vie de baroudeur... smile

Enfin la suite... en Ukraine !

Bon, bon, bon... c'est pas très sérieux tout ça, des mois sans vraiment donner de nouvelles suite à quelques imprévus mais c'est ce qui fait le charme des voyages (et de la vie)! smile

Alors, où en étions-nous ? Quelques mois auparavant, le 30 juin, je m'envolais du Kazakhstan pour rejoindre l'Ukraine, en route pour assister au mariage de mon frangin en Pologne qui aura lieu le 18 juillet. Ca me laisse 2 semaines pour vadrouiller entre l'Ukraine et la Pologne. Arrivé à Kiev, la capitale Ukrainienne, j'appelle Olya, la nana ukrainienne que j'avais rencontré en Géorgie (mais si, rappelez-vous ici. Elle vit avec Azat, un turkmène (quelqu'un qui vient du Turkmenistan pour ceux qui avaient un doute). Ils m'hébergeront dans leur appart les quelques jours où je serai sur Kiev. Ils sont vraiment tous les deux hyper sympas et parlent un très bon anglais ce qui permet de communiquer facilement. La ville me plait toujours autant car j'y suis déjà venu 3 ans plus tôt et je retrouve très vite mes repères.

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Après quelques jours en leur compagnie, je prend un train de nuit pour rejoindre Lviv, une autre ville ukrainienne que je connais et affectionne. Après quelques tentatives pour contacter des couchsurfeurs, je me rabats sur une auberge de jeunesse. Mais Natasha, une couchsurfeuse de Lviv me laisse son numéro, et donc je l'appelle. On se donne rendez-vous et elle est rejoint par quelques copines. Je passerai une excellente soirée dans un bar en compagnie de 4 ukrainiennes (haha, je vais faire quelques jaloux là smile ). On se donne rendez-vous le lendemain et nous sommes rejoints par un américain(Shane) avec qui je sympathise très vite. Il est admiratif de mon parcours et nous en discuterons assez longuement, le tout arrosé par quelques litres de bière. Puis nous parlons philosophie, changement de vie et me sort un livre de son sac et me demande de le lire, ca se lit assez rapidement. Le bouquin en anglais s'intitule "Who moved my cheese?" qui a été traduit en francais par "Qui a piqué mon fromage ?". Je vous conseille de le lire, c'est une sorte de fable mais c'est prenant (mais court à lire). Après cette discussion, nous passerons une excellente soirée avec les autres. Le lendemain, nous nous retrouvons tous pour un pique nique qui sera annulé à cause de la pluie mais cela n'entachera pas notre bonne humeur et nous nous rabattrons dans une auberge de jeunesse smile Le soir, Shane doit prendre le train pour Kiev, nous prenons une dernière bière puis je le laisse. Demain matin, ce sera mon tour de quitter Lviv et l'Ukraine pour rejoindre la Pologne...

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Promis, je vous ferai pas languir pour la suite en Pologne, ce sera probablement demain matin !

Traversée de la Pologne

Pour rejoindre la Pologne à partir de Lviv, j'ai choisi le car, moyen simple, le moins cher et le plus rapide ! Seul bémol, il part le matin à 7h00. Et à cette heure-ci, impossible de choper un bus qui va du centre ville à la gare routière, je finis par stopper un taxi (et négocier le prix) pour qu'il m'y amène. La nana qui m'avait vendu le ticket m'avait conseillé ce bus car il est relativement récent comparé à celui de l'après midi. Et c'est plutôt vrai, d'ailleurs c'est un car français, les autocollants sont encore là smile

Après quelques heures de route, nous arrivons à la frontière. Un douanier ukrainien monte dans le bus collecter les passeports. Une demi-heure plus tard remonte et s'arrête à mon avis puis me fait comprendre que je dois descendre (pas besoin de parler la langue dans ces moments là... c'est généralement assez clair !). Je le suis à la cabane des douaniers, et là, il regarde mon passeport, ma tête, mon passeport, ma tête puis après une dizaine de fois, il me dit: "niet". Je ne corresponds pas au gars de la photo selon lui... Bon, je m'en doutais, j'ai souvent des problèmes avec, en effet, elle date d'il y a 8 ans, j'avais des lunettes, pas de barbe... Et dans ces moments là, on se sent tout con parce qu'il n'y a rien à faire, j'essaie de lui faire comprendre que c'est moi, mais il reste sur son "Niet!". J'ai aucun autre papier pour lui prouver mon identité, ca s'annonce mal :( . Après 5 minutes à me scruter de long en large, il reste toujours sur sa décision mais à la merveilleuse idée de demander à sa collègue qui elle après un hochement de tête (et surtout un beau sourire de ma part) dit que ca pourrait quand même être moi. Le douanier, finalement, tamponne mon passeport et me le rend... Le bus repart pour s'arrêter 300 mètres plus loin à la frontière polonaise. Le douanier polonais monte, récupère les passeports et en voyant le mien, rigole et me demande dans un anglais parfait si j'ai pas une carte d'identité plutôt. Hélas non, il me le prend en rigolant toujours mais là, j'aurai aucun problème bien que ce sera plus long, car les douaniers ont décidé de passer le bus au crible. Ils font démonter la roue de secours, les bas de caisses et les chiens sont emmenés dans la soute pendant que nos bagages sont passés aux rayons X. Après une heure, on peut enfin reprendre la route. Le bus a pris du retard, il est midi passé. Le ventre grogne, il reste encore pas mal de route. Mais bon, tout allait si bien dans cet agréable voyage, alors le bus a décidé de faire des siennes (oui, oui, le beau bus tout récent qu'on m'avait vanté!), une alarme se déclenche sur le tableau de bord, puis après une minute, le moteur du bus se coupe. Il faut attendre alors 5 minutes, redémarrer le moteur et on roule 20 minutes avant que ca se redéclenche. Et ben, à ce rythme là, on en a mis du temps et je voyais gros comme une maison qu'on allait finir par se retrouver avec le moteur sur les bras. Finalement non, c'est du costaud ces mécaniques, mais on a du arriver vers 15h00 à Lublin en Pologne. L'ami polonais, Tadeusz, que j'avais rencontré en Arménie m'attend depuis ce temps... Pas le temps de manger en plus, il a rendez-vous chez le dentiste, alors, on file direct!

Après le passage chez le dentiste, on fait une petite visite de la ville qui est très sympa, et on s'arrête boire une bière dans une nouvelle brasserie qui fait sa propre bière. Ca passe bien ! On continue la visite de la ville puis le soir, je lui paie le resto. Le lendemain, il m'amène dans un camp de travail et d'extermination de http://fr.wikipedia.org/wiki/Konzentrationslager_Majdanek|Majdanek. Comme Auschwitz, l'ambiance est lourde et pesante, et c'est renforcé par le fait qu'il y a peu de touristes. On se sent seul, confronté aux images violentes que nous renvoient les photos ou même tas de chaussures des prisonniers.

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Puis l'après midi, nous allons voir une ville, à une cinquantaine de kilomètres de Lublin, qui attire beaucoup de touristes polonais et étrangers : http://www.beskid.com/kazimierz.html|KazimierzDolny. On se fait une petite balade dans la ville qui est vraiment sympa.

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Et le lendemain, nous allons voir sa soeur qui habite dans une ferme pas loin de la frontière biélorusse, un des coins les plus pauvres de Pologne. Tadeusz m'explique qu'il n'aime pas beaucoup son beau frère, car il picole beaucoup mais par contre, il bosse énormément. Effectivement, en arrivant, la ferme est bien entretenue. La soeur de Tadeusz nous a préparé un bon repas puis nous faisons un petit tour dans la ferme puis il est déjà l'heure de rentrer, le soir tombe. Le soir, on se prend une bière, je lui fais découvrir la musique achetée en Géorgie (Nino http://www.nino-katamadze.com|Katamadze que je vous invite aussi à écouter smile ). Après une nouvelle nuit chez Tadeusz, il est temps de nous séparer, je prends le train pour Torun où je serai hébergé par une couchsurfeuse. Cette ville est vraiment magnifique et cela vaut le coup d'y passer quelques jours. Coup de chance, il y a en plus un festival de jazz et je me prends une place pour un concert de Robert Mazurek qui était bien sympa.

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Puis après Torun, direction l'ouest de la Pologne avec Poznan où je suis hébergée par une nana très sympa Anna. On passe la soirée chez des amis à elle et on les retrouve le lendemain au bord d'un lac.

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J'arrive presque à destination finale, mais je m'arrête à Wroclaw, une ville très sympa aussi.

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Le mariage de mon frère est maintenant à la fin de la semaine, nous sommes aux alentours du 10 juillet. Je prends donc le train pour le rejoindre à Zielona Gora afin de l'aider dans les derniers préparatifs.

Pfiou, nous voici arrivés quelques jours avant le mariage... que je ne vous raconterai pas. Tout s'est bien passé, c'était une superbe fête où tout le monde s'est éclaté. C'est là aussi que mon année sabbatique a pris un tournant imprévu. Pour la suite, je ne sais pas si je vous raconte la Sicile ou l'Ouzbékistan, je verrai !

On sait bien où l'on veut aller, mais on ignore quand, comment, par quel chemin on y parviendra. Inutile de s'en trop soucier d'avance, on verra bien...

Théodore Monod
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